Bientôt la fin du périple, c'est le 18e et avant dernier jour de visite et pas des moindres. Le programme est chargé !
Jour 18
De l'ère Edo à la ville électrique
Musée Edo-Tokyo
Pas de chance pour ce 18e jour : il pleut et il fait froid TT_TT ! Du coup la journée débute par une activité au chaud et à l'abri : le musée Edo-Tokyo qui retrace l'histoire de ville et de ses habitants.
L'entrée du musée
La grande esplanade du musée à laquelle on accède par l'escalator
Le musée est très ludique car il propose toutes sortes de maquettes, reproductions de maisons d'époque et mises en situation. C'est une façon intéressante d'apprendre l'histoire de Tokyo à la période charnière où elle devient capitale du Japon. Pour apprécier au mieux la visite du musée, nous avons demandé un guide pour nous accompagner. La demande est gratuite et la guide qui nous a été assignée dans cette visite était anglophone. Nous avons passé un moment agréable avec elle, c'était un véritable dialogue, surtout qu'elle ne s'occupait que de nous, pas d'un groupe!
Reproduction d'un théâtre kabuki (le théâtre populaire)
Il était suffisamment grand pour qu'on puisse aller à l'intérieur
Scène d'une pièce Kabuki. A l'époque, tous les personnages étaient joués par des hommes.
L'atelier des artisans était aussi leur lieu de vie
Senso-ji
Après le musée nous sommes allés dans le quartier Asakusa pour voir le Senso-ji, un des lieux de culte les plus importants de la ville et aussi un des plus visités.
Avant d'atteindre le temple, il faut passer par 2 portes entre lesquelles s'alignent des échoppes. Aujourd'hui, tourisme oblige, ce sont des magasins de souvenirs.
La 1e porte, Kaminarimon
Porte du dieu Tonnerre
Nakamise-dori
Alignement de boutiques et énormément de touristes !
La 2e porte (Hozômon)
La sandale serait celle de Boudha, elle laisse imaginer la taille supposée de ce dernier
La 2e porte vue du temple.
La fumée que l'on voit est celle de l'encens.
On s'imprègne de cette fumée pour éloigner la maladie.
Près du temple, une pagode à 5 étages : la seconde plus haute du Japon
un écolier près du Senso-ji
Le parc de Ueno est immense et abrite entre autre des temples, un zoo, des musées, un lac pour faire des promenades en amoureux et des allées bordées de cerisier qui font fureur à l'époque du Hanami. Comme nous sommes arrivées sur Tokyo dans la 3e semaine d'Avril, il était un peu tard pour profiter des cerisiers en fleurs de la capitale mais le parc n'en est pas moins très beau (même sous la pluie).
La carte très simple du parc...
Temple Toshogu : classé trésor national, il était en réfection lors de notre passage TT_TT Le bâtiment qu'on voit sur la photo est en fait la bâche qui recouvre les travaux ! Pas de chance... Mais près de l'allée qui mène au temple se dresse une stèle commémorative des drames d'Hiroshima et Nagasaki. La flamme qu'elle abrite (dans l'aile de la colombe) est une flamme conservée par un rescapé du bombardement d'Hiroshima des ruines de la maison de sa famille !
La flamme d'Hiroshima, entourée de chapelets de grues de papier
Bouh !
Je me répète mais il pleuvait...
(on n' a pas eu de chance ce jour-là)
Temple Kiyomizu Kannon-Do : les femmes qui souhaitent avoir un enfant déposent une poupée en offrande à la déesse du temple
Temple Benten-do : il est situé sur une grande esplanade au milieu du lac, on y accède par une chaussée (dans la continuité de l'escalier sur la photo suivante. La photo est prise des marches du temple). En été il permet d'observer la faune et la flore aquatique.
Un autre des nombreux temples du parc Ueno
Akihabara
A la fin de cette avant-dernière journée de visite, on a totalement changé d'ambiance. Place au royaume des otakus : la ville électrique Akihabara. Notez qu'on est allé 2 soirs à Akiba et à chaque fois on s'est pris une méga averse. De là à y voir un lien il n'y a qu'un pas... mais on a été plus prévoyant la 2de fois et on a évité de tourner en rond pendant 1h sans parapluie à la recherche d'un magasin bien spécifique. Ah oui c'était pas malin hein... Nouvelle méthode : on rentre dans le 1e bâtiment qui nous plait dès qu'on veut se mettre à l'abri. Ça tombe bien il y a plein de salles d'arcades... que dis-je, des salles... des immeubles entiers !
Gashapon !
L'image de l'otaku pervers et des soubrettes n'est pas une légende ^^ Les boutiques coquines ou carrément hentai ont sans complexe pignon sur rue. Ce n'est pas un tabou. (Et non je ne me suis pas fait prendre en photo avec les panneaux ci-dessous même s'il y en a un qui aurait bien voulu...)
La salle de concert des AKB48
Même les casiers de consigne sont otaku-esque !
Tu veux t'habiller comme tes héros de manga favori en achetant des fringues normales ?
C'est possible dans les boutiques de mode d'Akihabara !