mardi 31 août 2010

Japon part 6. : Tokyo (1e jour)

Jour 13
Première nuit à Tokyo

C'est sur les rotules que nous sommes arrivés à Tokyo. Nous avons beau avoir alterné ville et campagne pour ne saturer ni de l'un, ni de l'autre, la fatigue du voyage se fait sentir malgré la pause dans les alpes japonaises.

Les 3 premiers jours à Tokyo ont été difficiles : nous ne savions pas par où commencer la visite tellement il y a de choses à voir et la ville est immense ! Et après la frénésie de visite à Kyoto, j'aspirais juste à me reposer... mais ce n'est pas envisageable : je ne serai pas à Tokyo tous les jours !!
En plus de la fatigue accumulée, la pluie est venue refroidir nos ardeurs. Nous avions eu beaucoup de chance de ce côté là jusqu'à présent mais à Tokyo, c'est un peu la tombola : un jour il pleut comme un dimanche de novembre, le jour suivant on crève de chaud comme en plein été ^^; Allez comprendre...

Bref tout ça pour dire qu'on a moins sorti l'appareil photo pour Tokyo que pour le reste du voyage.

Pour notre semaine Tokyoïte, nous avons dormi à Ikebukuro. Le quartier en lui-même n'est pas le plus intéressant de la ville (touristiquement parlant) mais on était bien situé pour les visites : à 5min de la gare JR d'Ikebukuro donc de la Yamanote Line qui emmène vers tous les points importants.

D'ailleurs en parlant de gare : certaines sont vraiment immenses ! Rien à voir avec les petites gares de métro parisiennes ^^; Bon c'est pas Montparnasse dans chaque quartier mais presque... (un demi Montparnasse alors)
En fait, à chaque grande gare son centre commercial. Et quand 2 lignes privées de train se font concurrences dans une gare, ça donne 2 centres commerciaux. C'est le cas à Ikebukuro : un à la sortie est, l'autre à l'ouest. Et ce ne sont pas des petites centres (5 ou 6 étages chacun). Rajoutez à ça les galeries commerçantes sous-terraines qui partent de la gare, vous voyez le tableau ?
Notre premier souci était donc de nous repérer dans tout ce bazar : premier choc tokyoïte !

Une fois les bagages posés et le Mister Donut repéré, nous sommes partis déambuler dans les rues.

hi hi hi ! ça commence bien ! Mon Geek de mari est très content ;)

Après les salles d'arcades, je traîne mon chéri au Nekobukuro, au dernier étage d'un Tokyu Hands (centre commercial). Le principe : pour 8 euros on peut rester autant qu'on veut pour admirer des chats (il y en a une bonne dizaine), les caresser, jouer avec eux etc etc





(notre préféré)


La boutique associée vend des articles pour animaux domestiques et toutes sortes d'accessoires à leur effigie. J'y ai acheté mon portemonnaie en forme de tête de chat *^^*
(Il a une texture de peluche !)

Arrive le moment fatidique où il faut quitter les chat-chats (Noooooon !! TT_TT)

Publicité dans le métro :

la diffusion au Japon débutait à la fin de notre voyage, le 21 avril.

Comme d'hab' on finit par la note culinaire :)

Un petit ilot de Bretagne authentique derrière Omotesando Hills (rue des boutiques de luxe près de Harajuku)
Les propriétaires sont originaires de Cancale et le menu est en français ^^

Au bout de 10 jours ce n'est pas un aliment en particulier qui nous manquait mais le goût de chez nous. Alors une petite galette au beurre salé avec un peu de cidre et ça repart ! xD

vendredi 20 août 2010

[JMovie] Kagen no Tsuki - Last Quarter


Film Japonais
Genre : Ésotérisme, Romance
Durée : 112 min
Sortie japonaise : 9 Octobre 2004
Réalisateur : Nikai Ken

Casting :


Kuriyama Chiaki (Mizuki)
Hyde (Adam)


Nariyama Hiroki (Tomoki)
Kurokawa Tomoka (Hotaru)


Adapté du manga "Last Quarter" de Yazawa Aï


L'histoire

(Source : Wikipedia en français)

Le jour de son 17ème anniversaire, Mizuki découvre que son petit ami, Tomoki l’a trompé avec sa meilleure amie, Aya. Elle décide donc de le quitter, et par la même occasion de quitter sa maison et sa vie. En chemin, elle entend une musique qu’elle reconnaît immédiatement et qui la mène vers une maison qui semble abandonnée. Là, elle rencontre un guitariste qui prétend avoir composé cette musique pour elle, causant l’incompréhension et l’incrédulité de la jeune fille. Après une semaine passée ensemble, Adam se doit de partir et demande à Mizuki de la suivre, mais Mizuki se fait renverser en voulant le rejoindre.

Hotaru, quant à elle, se réveille après un rêve où elle rencontre Mizuki en cherchant son chat, Sybelle. Plus tard, en voulant le retrouver, elle se retrouve à chercher celui-ci dans une maison qui semble abandonnée, mais où elle se retrouve face-à-face avec Mizuki, qui lui annonce alors qu’elle est prisonnière des lieux et qu’elle a perdu ses souvenirs, excepté le fait qu’elle est à la recherche d’un certain Adam…


Mon avis

Encore une adaptation ? On ne la retient plus la pauvre Amy, tout va y passer...
Mais non, c'est juste que sur un coup de tête, j'ai décidé de regarder ce film qui trainait depuis des mois (!) sur mon disque dur.
Bon pour être tout à fait honnête, j'ai vu le fichier, je me suis demandé ce que c'était que ce truc, lancé la vidéo, compris que c'était Last Quarter, et décidé de le regarder sur le champ quand j'ai vu apparaître Hyde à l'écran... (l'argument choc !)

Dans le manga, l'héroïne de l'histoire est la petite fille Hotaru. Avec ses 3 amis de collège, elle tente d'aider Eve (c'est comme ça qu'elle appelle Mizuki) à regagner le paradis. Les 4 enfants donnent une ambiance enjouée à l'atmosphère du manga même si de base l'histoire n'est pas très drôle. Dans le film, exit les réunions au sommet des collégiens. Les enfants ne sont plus que 2 et c'est Mizuki qui est placée au centre. Son petit ami Tomoki a également plus d'importance.

Sous les traits de Hyde, Adam fait beaucoup plus visual Kei que rock indé. J'ai trouvé un peu ridicule la vidéo-documentaire qui retrace l'histoire du groupe de rock d'Adam, Evil Eye : on y voit Hyde "jouer l'anglais" en parlant anglais lui-même... avec son accent japonais ^^; Et pour bien montrer que c'est un groupe indé il a en permanence une minibouteille d'alcool à la main. Vive les stéréotypes ! Enfin c'est le seul vrai craquage du film. Pour le reste Hyde n'a pas trop de dialogues, pas plus que dans le manga en fait : c'est un personnage fil rouge extrêmement important mais sans temps de parole. Il pose beaucoup, hoche de la tête, sort 3 mots et chante la musique thème du film, celle que Mizuki reconnaît et qui l'attire à lui. De toute façon si vous êtes fans de Hyde, il est hors de question de passé à côté d'un de 2 seuls rôles de sa filmographie (et vous avez vu MoonChild avec Gackt j'espère!)

Pour le reste l'ambiance générale du film est assez sombre et lugubre. De l'ésotérisme de shojo. Si vous avez aimé le manga Last Quarter, le film est un bon complément.

Mieux que des mots, voici une vidéo sur la chanson de Hyde "Cape of Storm" qui est justement utilisée pour le film.
C'est possible que ça spoile un tout petit peu.



Et si vous avez compris l'allégorie du bateau à la tout fin je veux bien une explication :p

Bilan : 14/20

mercredi 18 août 2010

[JDrama] Otomen


Drama japonais
Genre : Comédie, Romance
Période de diffusion : Août à Novembre 2009
Chaîne de diffusion : Fuji TV
Episodes: 12
Casting :


Okada Masaki (Masamune Asuka)
Kaho (Miyakozuka Ryô)
Sano Kazuma (Tachibana Juta)


Kimura Ryo (Tonomine Hajime)
Seto Koji (Yamato Ariake)


Adapté du manga Otomen par Kanno Aya

L'histoire

Masamune Asuka est la coqueluche de son école et incarne la perfection masculine : grand, beau, champion de kendo, de bons résultats scolaires, la modestie en plus. Mais en réalité, Asuka cache un terrible secret : il est un otomen, un garçon qui a des goûts de filles. Doué en cuisine et en couture, fasciné par le rose et les paillettes, il est extrêmement sensible et coeur d'artichaud. Mais personne ne doit le savoir et surtout pas sa mère, traumatisée par le départ de son père qui voulait devenir... une femme.
Obligé de refouler sa personnalité, la vie d'Asuka est complètement chamboulée quand arrive une nouvelle camarade de classe, la belle Miyakozuka Ryo... qui s'avère être un vrai garçon manqué !


Mon avis

Ceux qui suivent régulièrement ce blog savent à quel point j'ai été traumatisée par la dernière adaptation en drama japonais que j'ai vu d'un manga. Je parle évidemment de Yamato Nadeshiko Shichi Henge.
Il faut croire que je n'ai pas été assez traumatisée puisque je retente le coup avec Otomen, dont la version papier a été mon coup de coeur shojo de cette année 2010 ! Comment ne pas succomber devant le charme d'Asuka, transpirant la virilité par le physique, mais tout en émoi devant un lapinou en peluche toute kawaii choupinou ???

J'attaque donc ce drama, pleine d'anxiété et de préjugés, déjà prête à bondir de fureur devant le choix de l'acteur principal, Okada Masaki, qui pour moi ne représente pas plus la quintessence de la virilité que Kame représentait celle de la beauté parfaite.

Et puis en fait, la -petite- déception du physique passée, le Jdrama Otomen est assez agréable.
Non
Okada Masaki n'est pas la représentation que je me faisais d'Asuka mais il est bien dans son rôle et à la fin du 1e épisode j'adhérais déjà à son jeu.
Et puis le scénario regorge de scène parodiques et de détournements des stéréotypes des dramas d'école. Les gags et le 2nd degré fusent dans tous les sens et ça j'adore ! Il suffit de voir la façon dont la mère d'Asuka s'évanouit au 1e épisode : ça donne le ton :)

Comme d'habitude, la série ne peut s'empêcher d'introduire des personnages qui n'ont rien à voir avec le manga et de changer des détails par ci par là. Cela dit les personnages inventés sont tellement extrêmes que ça passe. Par exemple, le camarade de classe Isono, qui porte sur ses épaules 99% de la débilité de l'histoire. Quelque part ça me gêne quand même un peu parce que Isono prend énormément d'importance dans le temps de visionnage du drama alors qu'il n'a absolument aucun intérêt pour le développement de la relation Ryo/Asuka. Mais finalement, l'ensemble se prend tellement peu au sérieux que je préfère pardonner ces déviances par rapport au manga et apprécier l'histoire.

Avec Otomen, j'ai redécouvert ce que j'aimais dans les Jdrama : cet esprit un peu barré, une simplicité dans le jeu des personnages que je n'arrive pas à trouver dans les dramas coréens. Les persos coréens sont toujours soit torturés, soit tirés à 4 épingles, il y a un côté ultra-soigné un peu bling bling qui finit par saturer (même quand ils sont censés être pauvres ou se laisser aller, vous avez remarqué ?). J'ai l'impression que l'ambiance des dramas japonais, mêmes les plus déjantés ou les plus sombres, est moins "prise de tête" (enfin... sauf quand ça déborde de Johnny's peut-être). Et puis cette fois ce n'est pas moralisateur comme pouvaient l'être Yamato Nadeshiko ou Hachimitsu to clover (en plus c'est des moralités à 2 balles).

Le drama a su conserver l'esprit déjanté du manga et respecter les personnes principaux. Je n'en demande pas plus.
J'ai particulièrement adoré l'épisode qui fait référence à Hana Yori Dango. Il y avait même la musique du Jdrama HYD ! A ce stade là ce n'est plus de la référence mais un hommage.

Un petit point qui me chiffonne tout de même : c'est l'utilisation du père d'Asuka.
(Là je suis obligée de spoiler un peu pour expliquer!)
Tachibana, l'ami d'Asuka qui dessine son propre shojo manga d'après la vie de son ami, est lui-même fan d'une autre mangaka dessinatrice de shojo. Il s'avère que c'est un homme, tout comme Tachibana. Le problème dans le drama, c'est qu'ils ont modifié l'histoire et donné à ce mangaka le visage du père d'Asuka alors que normalement c'est un parfait inconnu. J'ai trouvé cet téléscopage un peu limité mais bon. En fait ce recyclage de personnage m'a un peu déçu.
(fin du petit spoiler)

L'introduction de Tonomine est un peu bizarre elle aussi. Je ne vois pas ce qu'on gagnait à en faire un délinquant au début de l'épisode 1. Ça ne colle pas du tout avec son personnage surtout que pour le reste il respecte très bien la version papier. Encore une bizarrerie que je ne m'expliquerai pas. Comme si les scénaristes s'échinaient à trouver des idées pour NE PAS faire comme le manga...
Tachibana quant à lui est assez fidèle. Je suis juste un peu déçue que la fille qui lui colle aux basques tout le temps soit sa sœur et pas une des filles de son harem. Pour un playboy ça ne le fait pas ! Mais à part ça j'ai tout de suite bien accroché, comme je l'avais fait avec le Tachibana du manga. Pour faire un clin d'œil au manga, son shojo à succès "Love Tic" (dont Asuka est fan au passage, sans savoir qu'il en est l'inspiration directe) prend les traits de l'œuvre originale "Otomen".

Le drama étant en 12 épisodes, il n'y a pas de miracles : l'histoire du manga est survolée. Etant donné que c'est un peu une habitude avec les adaptations je n'en ferai pas tout un plat mais c'est quand même dommage. J'aimerais qu'il y ait une saison 2 histoire de compléter mais vu la tournure de la fin du drama c'est fort peu probable.

Bilan :15/20
Parce que j'ai bien rigolé : c'était frais et plein d'autodérision.

mardi 17 août 2010

Japon part 5. : Takayama et Shirakawa-go (2)

Jours 11 à 13
Un petit séjour dans les Alpes japonaises : sake, neige et festival
(suite)


J'ai montré la visite de Takayama d'une traite mais en fait elle a été interrompu par une nuit dans le village traditionnel de Shirakawa-go, à 1h de bus de Takayama, au coeur de la montagne.

Shirakawa-go fait partie d'un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, préservé pour ses maisons traditionelles "Gassho-zukuri". Elles tiennent leur nom de la forme du toit, très pentu et haut, qui ressemble à des mains en prière. Cette forme particulière leur permet de supporter le poids de la neige en hiver.

Traditionnellement, la famille qui habitait la maison occupait le rez-de-chaussé. Les 2 étages étaient réservés à l'élevage de vers à soie. La forme du toit permettait de maîtriser le passage du vent dans les étages. C'est également pour cette raison que toutes les maisons sont orientées de le même façon dans le village : dans le sens du vent.








Gassho-zukuri en pleine restauration

Près du village, un musée en plein air dans lequel ont été déplacées et restaurées des maisons traditionnelles, permet de visiter des maisons inhabitées. Mais des habitants n'hésitent pas à ouvrir leur propre maison à la visite, au sein du village, et sont très fiers de dire qu'ils en sont les propriétaires ! De plus il n'y a pas d'hôtel à proprement parler à Shirakawago, ce sont les habitants qui font chambre d'hôte ou "Minshuku"

Le musée en plein air


Une maison qui ressemble sacrément aux huttes de la BD Astérix !



Ambiance d'hiver sur la photo : nous avons eu droit à quelques flocons le matin.
Mi-Avril, brrrrr !

L'esprit pratique japonais...

... On vous indique d'où prendre la meilleure photo !

Dans la Minshuku, nous dormons sur futon. Il y a bien 2 salles de bains à partager entre les 4 chambres pour invité, mais nous préférons aller tester le bain public de Shirakawa-go !
Les repas du soir et du lendemain matin sont traditionnels et tout est préparé par la maîtresse de maison. Nous mangeons dans la grande pièce de vie, autour du foyer.
La nuit, le thermomètre tombe bas, montagne oblige, et l'isolation de la maison n'est pas parfaite ! Nous nous réveillons donc le matin avec 13°C dans la chambre et quelques flocons dehors. Pourtant nous avons très bien dormi : vive le futon bien chaud ! (et le chauffage par le sol)

Shirakawa-go est une étape très reposante avant la suite de notre voyage : direction Tokyo !

mercredi 11 août 2010

Ça bouge enfin dans les visionnages !
Après une bonne dose de Kdrama, j'ai décidé de retourner un peu vers les Jdramas avec Otomen, il y a quelques jours. Déjà 8 épisodes sur 12... avec des épisodes de 36min ça se regarde en un clin d'oeil !

Sinon côté fiches j'ai fait le point sur mon gros retard :

Prosecutor Princess
Cinderella Man
Chuno

D'ailleurs je pense que Chuno va rejoindre Hong Gil Dong dans la catégorie "c'était un drama tellement intense que je n'arriverai jamais à faire une fiche correcte dessus donc j'abandonne avant d'avoir commencé"
...
C'est mal je sais...

Pour PS et Cinderella Man, c'est pas mieux : j'ai essayé de faire les fiches aujourd'hui mais je n'ai pas été foutue de pondre quelque chose de correct. Pourtant j'en ai des choses à dire ! Ce n'est pas le jour et puis voilà.

Du coup, toute frustrée, je me suis replongée dans la lecture du manga Otomen, histoire de voir à quel point le drama respecte (ou pas) la version papier. Il faut croire que l'expérience malheureuse de Yamato Nadeshiko Shichi Henge ne m'a pas découragée. De toute façon ça ne peut pas être pire hein ???
Et comme j'ai commencé a apprendre le japonais, j'ai besoin de me replonger dans les séries made in Japan, pour rester dans le bain (mais le moment où je pourrai regarder un drama sans sous-titre est loin, très loin encore :p )

Pour ceux qui suivaient, j'ai repris la participation au fansub du Jdrama Sunadokei. Après quelques problèmes et beaucoup d'attente, nous reprenons le travail mais je ne peux pas encore donner de date de sortie des épisodes. Gomen !
Et du coup je me rends compte que l'acteur qui joue Daigo dans Sunadokei est le même que celui qui joue Tachibana dans Otomen ! Sauf que dans ce dernier il a un peu moins de joues et beaucoup plus sex appeal ;)

Et enfin pour ceux qui suivent mon périple nippon (merci pour les commentaires et l'intérêt que vous portez à ce compte rendu !), je continue le tri des photos. On a fait la moitié du voyage !

dimanche 8 août 2010

Japon part 5. : Takayama et Shirakawago

Après Koyasan, nous nous rendons à Takayama dans la province de Gifu, non loin de Hida. Les gastronomes auront reconnu le nom de la région, célèbre pour sa viande de boeuf.

Mais pour faire Koyasan / Takayama, c'est 390km et 6h de train. Le plus long trajet de notre voyage sur le sol japonais !

Jours 11 à 13
Un petit séjour dans les Alpes japonaises : sake, neige et festival

Takayama se situe dans les Alpes japonaises. Pour ce que nous en avons vu, sa faible densité lui donne des allures de petite ville de province. Mais en réalité elle compte près de 97 000 habitants ! (Pour comparer, Rennes - ma ville - c'est un peu plus de 200 000 habitants... à peine 2 fois plus !)
Après la foule de touristes de Kyoto et avant l'ultra-concentration de Tokyo, voici une étape bienvenue.

La ville est réputée pour son travail du bois et compte beaucoup de brasseries de sake (devinez ce qu'on a ramené de là-bas ??! ). Elle a su conserver des rues entières avec une architecture traditionnelle dans le quartier de Sanmaji Suji. Là même où nous retrouvons beaucoup de brasseries de sake.

Mais avant d'aller goûter les alcools de riz, il faut visiter un peu !

Takayama Jinya
(siège du gouvernement de l'ancienne province de Hida, période des shoguns Tokugawa)






A gauche la cuisine principale A droite, la cuisine juste pour faire le thé





Une petite salle de torture comme dans tout siège de province qui se respecte



Cette boule de bois est suspendue sur le pas de porte de toutes les brasseries de sake (pratique pour les repérer)


Pas question de passer dans la région sans manger de bœuf de Takayama !
La particularité de la viande est que la graisse n'est pas autour du muscle mais entremêlée avec celui-ci. Ça donne une viande à l'aspect clair et strié... et un goût et un fondant incomparable ! Mais le bœuf japonais est également une des viandes les plus chères au monde ! Alors on déguste :)

Nous avons profité de notre séjour à Takayma pour assister à un festival traditionnel. Les festivals de Takayama sont réputés être parmis les 3 plus beaux de l'archipel (avec le Festival Gion à Kyoto). Ils se déroulent en Avril et en Octobre.
Des chars traditionnels richement décorés paradent dans la ville de jour et de nuit.

Si les chars sont effectivement très beaux, je dois dire que nous n'avons pas tout compris de la signification du festival et nous sommes passés un peu à côté de l'instant.


Beaucoup de monde pour venir admirer les chars :



Le spectacle de marionette.
En japonais dans le texte bien sûr, du coup on n'a rien compris ^^;

La procession de chars by night :


Ce sont des enfants installés dans les chars eux-mêmes qui jouent la musique accompagnant la procession

Qui dit fête dit aussi innombrables stands de bouffe.
Nous avons testé pour vous la pomme de terre bien chaude avec une noix de beurre et du sel... rien de bien exotique jusque là mais essayer de manger ça avec des baguettes !!! (là vous faites moins les malins)

Les pommes d'amour arborent de nouvelles couleurs...

... et pourquoi juste des pommes d'amour ? Les fraises d'amour c'est cool aussi !

Une machine bizarre pour un petit casse-croûte sucré hyper bon : de la pâte à crêpe cuite en boule, croquante à l'extérieur et moelleuse à l'intérieur. Miam !

Et pour finir sur une note absurde :

Des briquets de très bon goût. Qui a pensé à "Dr Slump" comme moi ?


"Sake, neige et festival" ? Mais où est passée la neige dans cette note ? La suite au prochain épisode ;)