mercredi 24 septembre 2008

[JDrama] Zettai Kareshi

Drama Japonais
Adapté du manga Zetta Kareshi de Watase Yu ("Lui ou rien" en Français)
Titre alternatif : "Absolute Boyfriend"
Tagline : Kanzen Muketsu no Koibito Robot / The Completely Perfect Boyfriend Robot
Genre : Romance
Episodes : 11
Diffusion : Avril à Juin 2008
Casting :


Hayami Mokomichi (Tenjo Night)
Aibu Saki (Izawa Riiko)
Mizushima Hiro (Asamoto Soshi)


L'histoire :

L'entreprise Kronos Heaven a enfin trouvé la solution aux problèmes des jeunes femmes en mal d'amour : un robot humanoïde dédié à l'amour. Programmé selon les envies spécifiques de la personne à laquelle il est destiné, ce robot aura pour unique but de satisfaire la moindre envie de sa propriétaire. Mais avant la commercialisation massive, l'entreprise a besoin de tester l'efficacité de son bijou technologique.
Izawa Riiko est une jeune fille naïve qui guette le prince charmant sans jamais arriver à mettre la main dessus. C'est une cible de choix pour Kronos Heaven et elle accepte sans trop comprendre la proposition du représentant de l'entreprise, Mr Namikiri, de lui trouver l'homme idéal. Izawa Riiko est loin de se douter que c'est à un robot qu'elle va avoir à faire et elle se retrouve en cohabitation forcée avec un spécimen pour 5 jours.
Ne considérant au début son robot que comme une machine de plus dans son environnement, les gestes attentionnés, même programmés de celui-ci commencent à la toucher petit à petit. En parallèle, sa recherche de l'amour continue et elle devient le centre d'attention de son chef, le jeune héritier de l'entreprise ou elle travaille, Asamoto Soshi.



Mon avis

Ah la la je ne sais pas vraiment par où commencer tellement j'ai de remarques à faire sur ce dramas. Il y a à la fois beaucoup de positif et de négatif dans la série, un peu comme dans Hotaru no Hikari. C'est une série assez légère qui se regarde sans se prendre la tête, avec plein de petits défauts mais qui sont très vites pardonnés puisque de toute façon ce n'est pas une série qui se prend au sérieux.

Cependant, le problème quand on traite d'un sujet précis, c'est qu'il faut être un minimum carré. Quand on se borne à raconter une histoire de triangle amoureux, j'accepte les approximations, les bras cassés sans platre au bout de 2 jours, les vêtements tout proprets et bien repassés 3 minutes après une grosse bagarre ou une course à pied à fond de 5 minutes. J'accepte les coïncidences grosses comme une maison parce que c'est ça qui fait le charme des situations, les jeux exagérés des acteurs pour rendre le côté comique...
Bref j'accepte beaucoup de choses. En général vous avez remarqué que je suis assez tolérante, rares sont les dramas que je présente ici et dans lesquels je ne trouve pas de points positifs. D'ailleurs pour Zettai Kareshi c'est pareil.

Le problème c'est que j'ai un homme assez Geek à la maison. Pour l'instant, ok, vous ne voyez pas pourquoi pas ça pose problème et encore moins le rapport...
Cet homme est un grand mangeur de livres de sciences fictions (environ 1 par semaine) et grâce à lui j'ai découvert un auteur génial : Isaac Asimov.
vous ne voyez peut-être toujours pas où je veux en venir mais je pense que ceux qui connaissent cet écrivain et qui ont lu ses oeuvres voient de quoi je parle.
En effet, I. Asimov est l'inventeur des 3 lois de la ROBOTIQUE. D'ailleurs, si je ne me trompe pas, c'est l'inventeur du concept même de robotique. Depuis l'énoncé de ces 3 lois (dans les années 1930), la majorité, si ce n'est la totalité, des oeuvres de science fictions mettant en scène des robots, utilisent ces lois,
Elles sont énoncés comme telles :
Première Loi : Un robot ne doit pas porter atteinte à un être humain ni, en restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par un être humain sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la Première Loi.
Troisième Loi : Un robot doit chercher à protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première Loi ou la Deuxième Loi.



Zettai Kareshi est une histoire basée sur un robot dédié à l'amour, pas une grande oeuvre de science fiction. Cela dit tout l'intérêt de son histoire est la relation humain-robot donc j'attendais au minimum le respect de ses lois. Cette attente ne me parait pas démesurée d'autant plus que le drama a du jouir d'un budget plus que conséquent et que même si ça reste un drama "léger", j'en attends un minimum de "professionalisme".
Malheureusement souvent le robot n'obéit pas aux ordres de sa propriétaire. Comme c'est justifié par le fait que le robot essaie de satisfaire des envies de celle-ci pour lesquelles il est programmé (aller la chercher à la sortie du travail, faire à manger etc etc) ça passe encore. Mais il y a un moment où ce n'est pas DU TOUT respecté et ça m'a choqué. Et j'irai même plus loin, ça m'a gaché le plaisir de l'histoire. En effet, ça arrive à un moment censé être clé du scénario et cet élément qui se fout des lois de la robotique est Le tournant de l'histoire.
[Spoil]
Riiko va se faire écraser par une voiture : les 2 robots (N°01 -Night Tenjo- et N°02 -le rival envoyé par Kronos Heaven censé être supérieur à Night) se précipitent pour la sauver mais d'après les statistiques calculées par le programme du N°02, celui-ci va être complètement détruit en prenant le choc de la voiture à la place de la jeune fille. Du coup il choisit de s'arrêter et c'est le N°01 qui sauve Riiko. Résultat : le robot a choisit sa "vie" au lieu de celle d'un humain
[/Spoil]
En fait je pense qu'à aucun moment quelqu'un s'est soucié de la crédibilité des situations. Bref, on en revient à ce que je vous disais au début : je suis tolérante mais j'ai mes limites et à l'épisode 8, 35min et 46 secondes (oui quoi, c'est trop précis?), mon plaisir de voir Zettai Kareshi a donc été gaché. Le point positif là-dedans, c'est que pour les 7 épisodes précédents il n'y a pas eu trop de problème XD

...

Euh... je me rends compte que je viens de vous pondre un pavé juste pour ça (mais oui ça en valait la peine...)

Edit : Dans les commentaires on me fait remarquer que toutes les histoires de robot ne sont pas forcément soumises aux lois de la robotique d'Asimov, d'autant plus que Zettai Kareshi est une série asiatique. C'est vrai... mais comme je ne connais que ça hé ben ça m'a beaucoup énervé quand même. Et puis j'aime bien que les choses soient carrées :p

Pour le reste, il n'y a pas vraiment de rebondissements dans l'histoire. Une fois il y a un élément perturbateur qui ne dure 1 épisode, mais sinon ça se suit tranquillement. Pas de quoi casser des briques quoi.

J'ai bien aimé l'acteur qui jouait le rôle du robot. Un robot sexy comme ça chez moi je ne dirais pas non (héhé). Et puis surtout, les robot ne connaissant pas de problèmes de conscience ou d'humiliation, il fonce toujours dans le tas sans se préoccuper de son apparence ou de la réaction des autres et c'est assez comique.



Une balance de cuisine bien placée...


L'autre personnage masculin de l'histoire n'avait pas à palir face son rival robot. Asamoto Soshi, l'autre prétendant de l'héroïne - si on peut dire que le robot est un prétendant, représentait bien l'Humain avec ses doutes, ses faiblesses, ses forces, ses espoirs, sa volonté, bref tout ce que le robot n'a pas. J'ai trouvé que le rôle mettait plus en valeur l'acteur Mizushima Hiro que celui qu'il avait dans la version japonaise de Hana Kimi où il incarnait Nanba Minami, le chef coureur de jupons du 2d dortoir (un personnage un peu caricatural et qui n'avait pas la profondeur du personnage du manga)
Pour finir avec le trio principal du drama, parlons rapidement de l'actrice : Aibu Saki. Tout ce que j'ai retenu d'elle, c'est son étrange ressemblance avec Ueno Juri, l'actrice de Nodame Cantabile. Même tête ronde, même coupe au carré et parfois mêmes expressions.

Voilà
...
Je sens que j'avais d'autres choses à dire mais l'histoire des 3 lois de la robotique m'a bien occupée, et je sens que je deviens brouillon. Du coup je vais m'arrêter là ^^; <--- *Amy traumatisée*

Bilan : 13/20
Si vous n'en avez rien à faire de la robotique, les entorses aux lois ne vous dérangeront pas. Pour les autres c'est bon, vous êtes préparés psychologiquement.
Quand à moi je n'ai même pas osé dire à mon Homme que je regarde des séries de robots qui ne respectent pas cette base. Déjà qu'il ne comprend pas ce que je trouve aux dramas, c'est sûr là, je serait reniée ! XD
Plus sérieusement, bien que j'ai fait des tartines sur ce point, il ne faut pas que ça vous donne une mauvaise impression du drama. Zettai Kareshi est léger et drôle, et ça se regarde bien. On s'attendrit assez vite devant le robot mais d'un autre côté Asamoto Soshi est un très bon parti aussi... dur de choisir entre les 2 et surtout de savoir qui l'héroïne va choisir du coup ça ménage un petit suspens (enfin au final personnellement j'avais un petit penchant pour Soshi quand même...).
Je ne saurais dire si c'est une bonne adaptation du manga étant donné que je ne l'ai jamais lu mais si vous êtes fan de Yu Watase, je pense que c'est à voir. En tout cas cette série m'a donné envie de lire le manga. c'est plutôt bien non ?

mercredi 17 septembre 2008

Blabla drama (2e)

Voilà j'ai fini Zettai Kareshi... oui je sais, je vous en ai parlé hier en tant que potentiel futur visionnage mais en fait j'ai triché et c'était un billet que j'avais rédigé lundi, à publier automatiquement mardi pour ne pas faire doublon avec l'autre billet de lundi.
Cela dit j'ai fini de regarder Zettai Kareshi hier (mardi, c'est bon vous suivez?) donc je l'ai bien regardé en moins de 24h... Oui c'est possible :

11 épisodes de 45 minutes chacun = 8h et 15 minutes de visionnage
Sachant que j'ai commencé à 16h et des poussières lundi et que j'ai fini mardi vers midi. Je vous rassure du coup, j'ai mangé, dormi et fait des calins à mon chat (c'est bon, l'essentiel est assuré)

Par contre ces prochaines semaines, ça ne se passera pas comme ça. Mon emploi du temps va être bien rempli et je ne sais même pas si je trouverai le temps de dormir à mon compte. En plus je vais me retrouver certaines nuits à dormir toute seule dans la grande maison de mes parents et ça me fout la trouille ----> *Amy pas du tout téméraire* TT_TT. En général dans cette situation je n'arrive pas à fermer l'oeil parce que je guette le moindre bruit ^^;
Bref, je vais finir la fiche de Zettai Kareshi mais après je ne sais pas quand je pourrai regarder le drama suivant. Snif... (et non je ne pourrai pas le regarder de chez mes parents pendant mes nuits blanches sinon vous pensez bien...)

TT_TT

mardi 16 septembre 2008

Blabla dramas

En ce moment je suis un peu perdue dans le visionnage de mes dramas. Je ne sais pas comment choisir ce qu'il faut regarder et je me décide un peu au hasard. Du coup j'ai l'impression de passer à côté des dramas qu'il faut voir, ça m'énerve.

Dans mes prochains visionnages (si je m'en tiens à ce que je télécharge au lieu de laisser trainer sur mon disque dur des fichiers pendant des mois et des mois) :

Zettai Kareshi
L'adaptation drama du manga du même nom de Watase Yu, sorti en France sous le titre "Lui ou Rien". Je n'ai jamais lu le manga mais le drama a l'air assez léger et l'acteur qui jour le rôle du robot, Hayami Mokomichi est super sexy *_*

Code Blue
C'est le casting de ce drama qui m'a interpellé : Tomohisa Yamashita, Toda Erika, Aragaki Yui :D Je n'ai pas été convaincu pas YamaPi jusqu'à maintenant (ah oui je vous ai pas dit ? J'ai regardé le 1e épisode de Proposal Daisakusen) mais je ne perds pas espoir. En plus c'est une série hospitalière et même si je n'ai jamais regardé LA référence des séries du genre, Urgences, je suis fan de Grey's Anatomy. Je doute que ce soit la même chose mais tout ça pour dire que le sujet du drama a de bonnes chances de me plaire.

Et j'entends aussi beaucoup de bonnes critiques de Time between Dog and Wolf donc ça me titille un peu.

Bref, à suivre...

lundi 15 septembre 2008

[Manga] Kimi wa Pet


Retour de quelques jours de vacances (ah ça fait du bien *_*)

Pour avoir de la lecture dans le train je me suis acheté les tomes 2 et 3 du manga Kimi wa Pet. J'avais déjà le premier tome depuis assez longtemps, suite au visionnage du drama adapté de la série. J'avais beaucoup aimé mais il faut faire des choix dans ses dépenses en mangas et dans les dépenses plus généralement (surtout que par la suite je suis entrée dans une grosse phase "fringues") et j'en étais restée là.


Eh bien la lecture de ces 2 tomes me donne furieusement envie de continuer. Si vous avez aimé le drama Kimi wa Pet mais que vous ne connaissez pas le manga, je vous conseille d'y jeter un coup d'oeil.

Ce n'est pas un shojo mais un josei, comme Nana, c'est à dire qu'il est destiné à un public de jeune femmes (adultes quoi). On y retrouve toutes les questions existentielles de Sumiré avec un côté encore plus décalé et exagéré que dans le drama.


Hmmm du coup je me regarderais bien de nouveau le drama aussi en fait...

mercredi 10 septembre 2008

[JDrama] Hachimitsu to Clover


Drama Japonais
Adaptation du manga de Umino Chika
Titre alternatif : Honey and Clover
Genre : Romance, Amitié
Episodes : 11
Diffusion : 08 Janvier au 18 Mars 2008

Casting :

Ikuta Toma (Takemoto Yuta)
Narumi Riko (Hanamoto Hagumi)
Harada Natsuki (Yamada Ayumi)
Mukai Osamu (Mayama Takumi)
Narimiya Hiroki (Morita Shinobu)


L'histoire

Honey and Clover raconte la vie et les amours de 5 étudiants en art à l'Université Hamadayama de Tokyo.
Takemoto Yuta et Mayama Takumi sont étudiants en architecture. Yamada Ayumi et Morita Shinobu sont étudiants en arts, la première en poterie et le second, éternel redoublant de dernière année est un génie de la sculpture qui refuse de se faire diplômer. Ces 4 personnes forment un groupe d'amis assez soudé malgré quelques désaccords : Yamada Ayumi est en effet amoureuse depuis longtemps de Mayama Takumi mais celui-ci la considère uniquement comme une amie et n'a d'yeux que pour une femme plus vieille que lui. Takemoto Yuta est l'éternel cible des blagues de Mayama et Morita mais il est tellement gentil/maladroit/passif qu'il se laisse faire et ne proteste jamais (ou alors on ne l'écoute pas...)
Ce petit groupe voit débarquer un jour une nouvelle élève bien mystérieuse : Hanamoto Hagumi. C'est un de leurs professeurs qui la ramène de la campagne pour qu'elle puisse s'épanouir pleinement dans la peinture pour laquelle elle a un talent incroyable. A côté c'est une fille très gentille et innocente qui ne connaît rien de la grande ville qu'est Tokyo.


Takemoto tombe immédiatement sous le charme de la jeune fille mais sa passivité et sa timidité le perdent et l'exubérant Morita prend les devants.


Mon avis

Là je crois que c'est une première : je vous présente un drama que je n'ai pas aimé mais que j'ai regardé en entier. Je cherche, je cherche, mais je ne crois pas qu'il y ait de précédent... (et j'ai failli passer à côté de l'exploit parce que j'ai du m'y reprendre à 3 fois pour démarrer le visionnage)

Pourquoi avais-je donc voulu regarder ce drama ? Pour Ikuta Toma bien sûr, car je l'avais A-DO-RÉ dans Hana Kimi où il campait un Nakatsu trop... si... *bave*... hum hum reprenons...
J'avoue, comme à chaque fois que je regarde un drama pour un acteur qui m'a énormément plu dans un rôle précédent, je m'attendais à quelque chose... pas d'extraordinaire non, mais je pensais voir Ikuta Toma crever l'écran et m'emporter dans son jeu, complètement enthousiaste et en adhésion totale avec le personnage.
Et là comment te dire... c'est pas du tout mais pas du tout ça.
Déjà Ikuta Toma ne crève pas l'écran. Attention, il joue bien, là n'est pas le problème mais je n'ai pas adhéré au personnage de Takemoto, surtout dans la première moitié de l'histoire.
Il faut dire que Honey and Clover dépeint une galerie de personnages plus ou moins pathétiques et paumés qui cherchent un sens à leur vie au travers de leur désirs /rêves / relations / talents. Et malheureusement (pour moi TT_TT) la palme du pathétique revient au personnage principal : Takemoto ! (yeepee... *blasée*) Et pour cause : il n'a ni désir, ni rêves, ni talent. Et pour les relations, comme dit dans le résumé, il est si passif, timide et maladroit qu'il est incapable de se lancer dans le moindre début d'esquisse de "peut-être que je vais lui avouer mes sentiments". En un mot : j'ai trouvé ça super lourd.


Takemoto toujours à la traîne... même en amour

De plus, le drama raconte la relation que je qualifierais de "plus creuse de tous les temps" avec le simili triangle amoureux Yamada - Mayama - Rika (la femme mûre). Que je vous explique :
Yamada et Mayama sont amis depuis longtemps. Yamada en pince sérieusement pour Mayama qui est ma foi un garçon assez mignon et assez stable, genre le copain idéal à présenter aux parents. Mais Mayama se voue complètement à une jeune femme architecte chez qui il travaille. Cette femme, Harada Rika, qui doit avoir 35 ans environ, est veuve depuis quelques années et ne se remet de son deuil (culpabilité notamment) donc évidemment elle aime bien Mayama mais ne voit pas en lui un prétendant potentiel.
Mais c'est que le Mayama il s'accroche à cette femme comme s'il ne pouvait pas respirer sans elle alors vous pensez bien que Yamada, elle peut aller se brosser pour qu'il la regarde. D'un autre côté comme ils sont très amis et qu'il est le petit copain idéal, il est super sympa et attentionné avec elle... mais comme un ami. Du coup ça alimente ses espoirs et quand elle se rend compte qu'il ne faut pas trop rêver ma pauvre fille -ce qui arrive à chaque épisode- elle se met à pleurer toutes les larmes de son corps en faisant de la poterie pour se consoler.



(L'avantage là dedans c'est qu'elle a pas mal de succès avec ses poteries et elle se fait de l'argent avec...)

Vous l'avez donc compris : entre eux, ça n'évolue pas d'un pouce et la pauvre Yamada pleure pendant la moitié de chacun des 11 épisodes pendant que lui ne veut pas comprendre que dès qu'il parle la femme de ses rêves (parce qu'il peut pas s'en empêcher évidemment) la pauvre jeune fille le prend très mal. Wouh c'est super !

Pour en rajouter une couche, le drama semble être une suite incessante de confidences entre amis genre "je suis chez mon psy et je déballe tout ce que j'ai sur le coeur" et de discours plus ou moins moralisateurs sur le thème "qu'il est bon d'avoir un but dans la vie et des amis autour de soi". En gros des dialogues monologues vus et revus et encore revus... Vous avez dit trop de blabla ? Ouais un peu. Surtout qu'à chaque fois qu'une action vient troubler l'ordre établi, ça retombe toujours plus ou moins rapidement à plat : à se demander pourquoi c'est arrivé puisque ça n'a pas vraiment de conséquences.



En fait, je ne sais même pas ce qui m'a pousser à regarder tous les épisodes parce que je me suis franchement ennuyée pendant... hmmm... on va dire 80% du temps (je suis sympa)

Bon aller, il faut quand même que je me penche un peu sur ce truc qui a fait que malgré mon ennui, j'ai enchaîné certains épisodes.

...

...

(Nan je plaisante :p)

Même si je n'ai pas aimé le personnage d'Ikuta Toma, il faut reconnaitre qu'il est quand même bien joué (à moins que je sois indulgente parce que c'est mon petit chouchou ?). Le personnage vivote pendant la moitié des épisodes et finit -quand même- par se réveiller à un moment. A partir de ce moment-là, ça devient un peu plus intéressant. Bon il y a toujours autant de blabla chiant et d'actions qui tombent à plat mais au moins ce qui se passe du côté de Takemoto, sa quête initiatique, est intéressant.

Le personnage de Narimiya Hiroki est sympa aussi. Il campe le fantasque Morita Shinobu, un étudiant qui rate exprès ses validations de diplôme et est dans l'école depuis 8 ans (alors que la formation est de 4 ans). C'est un génie de la sculpture qui vend ses oeuvres comme des petits pains (et beaucoup plus cher) mais est très détaché de son succès. Tout ce qu'il veut c'est sculpter et faire la fête avec ses amis Mayama et Takemoto. L'arrivée de Hanamoto Hagumi ébranle sa vision de l'art ou plutôt le pousse à aller plus loin car il trouve en elle et dans la maîtrise de sa peinture l'énergie de se dépasser. C'est le personnage le plus vivant du drama, je le trouvais très irritant au début mais en fait heureusement qu'il est là pour bouger un peu la troupe ^^;


Enfin dernier personnage dont j'ai déjà parlé puisque c'est L'Attraction du drama : Hanamoto Hagumi, jouée par Narumi Riko est assez surprenante. Comme c'est une règle dans Honey and Clover, elle y va aussi régulièrement de ses petits discours mais le personnage a une vision tellement décalée du monde (un peu "Oui-Oui" me souffle-t-on...hmmm... peut-être effectivement...) que ça accroche plus. C'est une fille assez déroutante et ses décisions, ses avis (ses vêtements O.o) clochent toujours un peu dans le paysage convenu du drama. Et puis elle est très jolie (quoi c'est pas un argument ça ?)

Bilan : 10,5/20
Et oui je mets la moyenne quand même parce qu'il y a des petits points positifs et après tout j'ai réussi à tout visionner. Je pense que le fait d'avoir regardé le drama avec une vidéo et des sous-titres de très bonne qualité (efforts conjoints des équipes LOVE-SONG et SARS) a beaucoup aidé car c'était très confortable. Cela dit pour le scénario je ne suis pas sûre que ça mérite beaucoup plus et encore je ne vous ai pas parlé de la musique déprimante et de la fin... ben il y n'y en a pas vraiment ^^; (et vous savez que ça ne me plait pas les fins en queue de poisson)
A moins que vous soyez fan d'Ikuta Toma ou du manga Honey and Clover (je ne sais même pas d'ailleurs si c'est fidèle) je vous conseille de passez votre chemin, vous ne ratez pas grand chose.


Informations complémentaires :

Hachimitsu to Clover a déjà fait l'objet d'une adaptation drama à Taïwan en 2008 avec Joe Cheng. Fiche wiki ICI
Le manga, en 10 tomes, est terminé et publié en France chez Kana.

lundi 8 septembre 2008

Tokyo Pop Up

Avec la place grandissante que commence à prendre la JMusic en France, il était temps que les médias se mettent à en parler.
Jusqu'à maintenant, à ma connaissance, seule NOLIFE remplissait ce rôle. J'avais aussi entendu plusieurs fois parler d'une émission sur le JRock sur la radio Le MOUV mais je n'avais pas pu confirmer.


Maintenant c'est sûr, la radio rock s'y met enfin avec sa nouvelle émission du dimanche soir Tokyo Pop Up. De 20h à 22h : 2h consacrées à la culture nippone avec en première partie partie d'émission (20h-21h) de la musique japonaise. On en est pas encore à la diffusion sur des grandes plages horaires mais il faut bien commencer quelque part hein ?




Pour ceux qui n'ont pas écouté hier soir, j'ai noté les noms des groupes qui sont passés hier soir (j'ai du en loupé 2 ou 3) :
GARI
POLYSICS
SCANDAL
ACID FLAVOR
PLASTIC TREE
BACK-ON
X-JAPAN


Grâce à NOLIFE je les connais pratiquement tous *fière* mais de nom évidemment, je ne suis pas incollable sur toutes les discographies XD.
Japan Expo oblige, l'animateur a mis l'accent sur ceux qui avaient fait partie de la programmation concert de la convention : SCANDAL et ACID FLAVOR cette année et GARI l'année dernière (si je ne me trompe pas)



Scandal


Alors je n'ai pas écouté l'émission en entier (série policière sur une chaîne tv nationale oblige...) mais juste la première partie et les dernières minutes de la 2e. J'ai bien aimé le mélange des styles, j'avais peur que l'émission se borne au visual et musique de génériques d'animes ^^; mais en fait il y en a pour tous les goûts. En plus des chansons elles-mêmes on y retrouve des news des artistes avec, si possible, les concerts éventuels, des news mangas/auteurs etc etc
J'attends d'écouter plusieurs émissions pour me faire un avis dessus. En tout cas je suis bien contente que la musique japonaise se fasse enfin une place sur les ondes nationales. Depuis le temps que j'attendais ça !

mercredi 3 septembre 2008

Un peu de ménage de temps en temps


J'ai décidé de remettre de l'ordre dans mes liens dans la side bar et c'est ce moment que choisit Blogger pour planter... à moins que ce soit planté depuis un bout de temps et je n'avais pas fait gaffe avant...

Toujours est-il que je ne peux pas rajouter des blocs de liens, seul moyen de rajouter une rubrique sur ce foutu machin, parce que le système de réorganisation de la mise en page plante. J'adore.

De là à penser à déménager sur une autre plate forme il n'y a qu'un pas mais je ne me suis pas encore penchée sur le problème et ça m'embête de devoir transférer tous mes billets (mine de rien ce blog a 1 an et demi ^^)

Je n'ai pas totalement fait ma feignante car j'ai quand même repris 1 à 1 tous les billets pour changer les libelllés et remettre un peu d'ordre dans tout ça. J'en a quand même une bonne dizaine mais avant pour les dramas je mettais "Drama" + le pays (Soit "Japon", "Corée" ou "Taïwan" selon la provenance). Maintenant les rubriques sont plus simplement "JDramas", "KDramas" et "TWDramas". Une révolution n'est-il pas ?

Bref, la mise à jour complète attendra un peu TT_TT

(Oui ce billet ne sert pas à grand chose, j'en conviens...)

mardi 2 septembre 2008

[JDrama] Hotaru no Hikari


Drama japonais
Genre : Comédie, Romance
Episodes : 10
Période de diffusion : 11 juillet au 12 septembre 2007
Chaîne de diffusion : NTV

Casting :


Ayase Haruka(Amemiya Hotaru)
Fujiki Naohito (Takano Seiichi)
Kato Kazuki (Teshima Makoto)
Kuninaka Ryoko(Saegusa Yuuka),


L'histoire

Amemyia Hotaru travaille dans une entreprise de design intérieur. C'est une jeune femme compétente, souriante et raffinée... enfin c'est en tout cas l'avis de ses collègues qui ne l'ont jamais vue en dehors du travail. Chez elle, Hotaru est ce qu'on appelle une Himono-onna : elle passe son temps à paresser chez elle, une bonne bière en canette à la main, à lire des mangas tout en mangeant de la junk-food. Pour dormir, quand il est trop difficile de se traîner jusqu'à son lit, elle dort par terre sous des journeaux. On est loin de l'image élégante glamour qu'elle se donne dans la journée !
hotaru préfère rester chez elle à lézarder que sortir essayer de trouver le grand amour. C'est en tout cas ce qu'elle pense jusqu'à ce que 2 éléments viennent pertuber sa petite vie tranquille.



1e événement : elle voit un matin débarquer chez elle son patron, Takano Seiichi. Celui-ci vient de se séparer de sa femme et décide de retourner dans la maison familiale que son père a laissée déserte en partant... du moins le croyait-t-il. La maison est occupée par Hotaru suite à un contrat passé avec le père en question autour d'une bière, contrat qui lui laisse l'entière liberté d'utiliser la maison.
Aucun des 2 ne voulant partir, la colocation commence. Il est bien évident que Takano est aussi organisé que Hotaru est bordélique...


2e événement : un nouvel employé débarque au travail. Il s'agit d'un ancien de l'équipe qui revient après avoir travaillé en Europe. Makoto Teshima, c'ets son nom, est super craquant et toutes les filles lorgnent dessus (sauf Hotaru qui est un peu à côté de la plaque) mais il semble avoir jeté son dévolu sur une personne en particulier. Devinez qui ?

Hotaru va se retrouver devant un choix décisif pour le reste de sa vie : rester Himono-onna ou évoluer pour vivre enfin pleinement sa vie.


Mon avis

Je ne sais pas trop comment donner un avis un peu original étant donné que partout ou je vais fleurissent des fiches sur ce drama. C'est bien un "drama de l'été" mais 2007, à croire que tout le monde a un an de retard (moi compris).
D'ailleurs l'expression "drama de l'été" est bien appropriée. Vous voyez les "séries de l'été" de nos chaines nationales ? et bien là c'est un peu pareil, pas côté scénario bien sûr mais dans le sens "c'est pas mal mais ça n'a pas été créé pour être une grande série".
Hotaru No Hikari, qu'on pourrait traduire par "La lueur des lucioles" (jeu de mot sur le prénom de l'héroine Hotaru/Luciole), est une série mignonne. Et même "trop kawaï choupinou" si tu vois ce que je dire. Chacun comprendra ce qu'il voudra dans cette description. Il est certain que pour les adeptes de séries légères qui se regardent sans se prendre la tête, c'est un drama agréable à regarder. Pour les autres, il vaut mieux passer votre chemin, vous risquez d'être déçus.
Il est bien évident pour tout le monde que je fais partie de la première catégorie et donc ce drama m'a plu.

Et pourquoi donc d'ailleurs ?
D'abord c'est drôle. L'héroïne est une cruche complète pas encore tout à fait sortie de l'enfance avec de temps en temps des accès de lucidité adulte -mais très peu-. Cela donne des reflexions comme "Il m'a embrassée... mais alors je pourrais être enceinte... euh non ressaisis-toi...". Le contraste entre son look professionnel et son look de tous les jours est tellement abyssal que j'en suis venue à me demander si le premier n'est pas de la science fiction. Après tout comment peut-elle avoir des fringues à la dernière mode et un maquillage toujours impec si elle passe son temps à lézarder chez elle à boire de la bière et manger des chips ? Où placer le shopping dans tout ça ? Et sa taille 36 ?
Quoi ?... on s'en fiche ?

Les personnages sont une galerie de stéréotypes : la fille parfaite est amoureuse du gars parfait. Malheureusement le gars parfait préfère l'héroïne bourrée de défauts à la fille parfaite qui trouve consolation auprès de son chevalier servant dévoué et prêt à renoncer à ses sentiments pour le bonheur de la femme qu'il aime -la fille parfaite-. Autour de ceux là gravitent la femme mûre et toujours de bons conseils, le copain original du patron un peu trop lisse et trop droit dans ses chaussures de cuirs, le jeune couple naissant de collègues qui passe son temps à se chamailler etc etc etc

Pour revenir au garçon parfait, ok il est beau mais un peu inexpressif ou plutôt mono-expressif : la même expression pour tous les sentiments et toutes les émotions. Certes il est super craquant à chaque fois mais il faudrait penser à changer de registre...

Makoto est content

Makoto est surpris

Makoto est fâché

Makoto est grave in love et va le dire

bon en s'en fiche aussi en fait, il est trop beau... *_*

Pour le reste, en bonne ordi-spectatrice qui regarde sans se poser de questions, je n'ai pas vu venir les complications entre Hotaru et son Manager Takano mais il arrive un moment où fatalement, au fil de la coloc, des sentiments se développent chez le Manager trop lisse. Il était amusant quand il passait son temps à engueuler la pauvre Hotaru avec ses manies de psychopathe de la propreté mais là du coup il passe de psychopathe à humain chaleureux. C'est moins amusant mais plus intéressant pour l'adepte de comédies romantiques et j'aime bien.
Cela dit à ce stade on ne voit pas comment l'héroïne pourrait préférer son boss à son homme parfait (même si au final l'homme parfait se révèle un peu chiant et on aimerait qu'elle passe à l'autre).
Au passage Manager Takano a un sérieux air de Oscar Himejima vous ne trouvez pas ?
En tout cas ça m'a obsedée la moitié du visionnage, j'ai du vérifier sur wiki d-addicts pour me calmer.


Bon avec quelques années de différence, je l'admets et puis c'est sourtut quand il sourit que c'est flagrant



Petite info : Saviez-vous que Fujiki Naohito (l'acteur qui joue le rôle du manager) avait incarné rien d'autre que Hanazawa Rui dans un film Hana Yori Dango sorti en 1995 ???
Eh bien moi non plus, je viens de l'apprendre en cherchant des photos de l'acteur. Je mettrais bien la main sur ce film pour voir...

Pour revenir au drama, la fin m'a un peu laissée sur ma fAim. L'histoire ne se conclue pas vraiment, il y en a qui aiment, je préfère les fins carrées où tout est clair mais tant pis. Ça ne m'a pas empêchée de prendre ma bouffée de légèreté pour le mois d'Août (car j'ai visionné la série il y a plus de 3 semaines).

Bilan : un petit 13,5/20
Si j'avais fait la fiche dans la foulée j'aurais sûrement donné plus mais le souvenir qu'il m'en reste n'est pas inoubliable, même si j'ai eu du plaisir à revoir certaines scènes en cherchant des screencaps.
Un drama léger donc, à regarder quand on ne veut pas se prendre la tête.