Attention, instant rare : voici un compte rendu de ma minute d'introspection. (Une très longue minute j'en conviens, mais si ça vous embête personne ne vous oblige à lire :p )
Plus j'avance dans la vie et plus je me dis que les relations sociales, c'est pas fait pour moi.
C'est dingue de se dire ça, la vache! Ça fait vraiment asocial!! Je me ferais presque pitié tiens ^^;
Oui mais c'est vrai. C'est bien malheureux.
Pourtant j'aime bien voir mes coupines, papoter, aller prendre un verre, faire du shopping etc etc enfin tout ce qu'on fait avec des coupins et des coupines, mais je suis bien obligée de constater que :
1/ Je n'aime pas partager mes problèmes. D'ailleurs je n'ai pas de confident(e) si ce n'est mon chéri. Alors quand mes problèmes le concerne (ce qui arrive fatalement à un moment ou un autre dans un couple) je suis bien embêtée. Souvent c'est un fois qu'ils sont résolus où en passe de l'être que je finis par en parler... sur le ton de la rigolade bien sûr! "Une broutille voyons hahaha"
En fait, si j'ai besoin de parler de quelque chose qui me tient à coeur, je le ferai plus facilement avec des gens que je connais peu où que je ne vois pas souvent, sur le net par exemple en discutant sur les blogs des autres. Enfin c'est relatif, je n'irai pas confier un élément super important et intime de ma vie à un parfait inconnu quand même ^^;
2/ Dès que je suis un peu fatiguée ou énervée je perds patience et il me faut une concentration de tous les diables (où une surdité soudaine) pour garder mon calme, ne pas chercher la petite bête. Et ça, ça fatigue encore plus. Mais j'y arrive pourtant. Après plusieurs engeulades avec des copines par souci d'être le plus honnête possible je me suis rendue compte que parfois ça ne servait à rien de trop en dire. Depuis, de peur de me laisser emballer par la conversation, j'ai pris le parti de ne carrément plus rien dire du tout ou juste des bricoles. Du coup ça fait longtemps que je ne me suis pas pris le bec avec qui que ce soit.
Le problème est que ce n'est pas parce que je ne dis rien que je n'en pense pas moins et du coup je rumine beaucoup plus mes pensées qu'avant. Et il faut bien que j'évacue ce stress quelque part. Du coup c'est souvent mon chéri qui est obligé de m'écouter m'énerver toute seule (Une patience d'ange ce chéri c'est fou... à moins qu'il ne m'écoute pas et fasse semblant), où alors je me retrouve à écrire des billets comme celui-ci XD
3/ Le pire, mon trait le plus asocial qui soit, c'est que les soirées ne sont définitivement pas faites pour moi. Paradoxalement j'aime bien aller en soirée, inviter du monde chez moi et voir que les gens s'amusent me fait très plaisir. Pourtant dès que je me retrouve dans un environnement avec plus de 5 ou 6 personnes, je finis par me lasser de l'ambiance. Mais je ne le dis jamais. Bon je ne m'embête pas franchement, n'exagérons rien, mais j'ai systématiquement un passage à vide où je ne sais plus quoi raconter, mon cerveau est vide, chaque parole que je prononce me paraît creuse et débile, les conversations des gens ne m'intéresse pas et moi-même je n'en ai pas. Du coup je préfère me taire. S'en suit un désintéressement total de la soirée. La seule manière de l'éviter : l'alcool (c'est malheureux). Mes conversations sont tout aussi creuses mais au moins je ne m'en rends pas compte. L'inconvénient : pas super d'être malade le lendemain et de se rendre que décidément, on s'est conduit comme une gourde.
4/ Force est de constater que peu de gens autour de moi ont les mêmes passions, les mêmes activités ou la même vision de la vie que moi. Je ne demande pas à ce que les gens pensent exactement comme moi bien sûr mais quand on a une passion que peu de gens partagent, on est un peu obligé quelque part de la mettre de côté au risque de finir par saouler les gens avec des propos qui ne les intéressent pas.
Heureusement aujourd'hui, grâce au merveilleux monde du net, on peut trouver des gens avec qui partager ce qu'on aime : blogs/forums/msn sont autant d'espaces qui, s'ils ne remplacent pas les relations baties dans la vie réelle, me permettent de discuter avec des gens intéressés et renseignés sur des sujets qui me plaisent. Je souligne le "renseigné" car ce n'est que lorsque les 2 parties connaissent un peu le sujet qu'il peut y avoir un échange et un enrichissement pour chacun d'eux.
Hum hum, ça ne fait pas très joyeux tout ça. Pourtant tout va bien dans ma vie merci.
En fait, en grandissant, et en m'analysant un peu, je m'aperçois que je ne suis vraiment moi-même que lorsque je suis seule ou avec les gens qui me connaissent trèèèès bien... à savoir mon chéri... et... ha c'est tout...
Même avec mes parents je joue un peu un jeu puisque à eux non plus je ne me confie pas trop. D'ailleurs la réaction de ma mère m'avait fait sourire quand je lui avais avoué, bien des années plus tard, que j'étais vraiment mal dans ma peau pendant mes années collèges.
A l'époque mon frère avait beaucoup de difficultés de tous ordres à l'école et il en inondait carrément ma mère. De mon côté, comme à mon habitude, je ne disais rien. Mes notes étaient bonnes et mon caractère un peu effacé. On ne peut pas dire que j'étais une enfant à problèmes. Quand j'avais enfin exprimé mon mal-être, ce n'était pas en criant que je me sentais mal mais en opérant un changement de style vestimentaire radical pour le passage au lycée. Ma mère l'avait bien remarqué mais n'y avait vu qu'une évolution naturelle dans ma vie d'ado, sans se douter de tout le cheminement et de tout le ras-le-bol que j'avais vécu pour finir par l'exprimer ainsi (entre autre, le caractère a évolué aussi en même temps mais comme je ne me confiait pas à elle, elle ne pouvait pas le remarquer)
Bref, pourquoi j'écris tout ça en fait? Je ne suis pas même pas sûr que quelqu'un lise encore ce que je raconte. Avouez que vous avez décroché et tout zappé pour aller voir la fin du billet >___<
Sans doute parce que je suis un peu malade et fatiguée en ce moment et que quand je suis ainsi je n'ai qu'une envie, c'est m'enfermer dans ma coquille où personne ne viendra rien me dire et donc rien me reprocher.
En fait pour résumer grossièrement (pour les malins qui ont zappé le pavé au-dessus et sauté à la conclusion) je suis une flemmarde invétérée et donc fatalement une flemmarde des relations sociales aussi XD
(mais pourquoi j'en rigole? Ça ne devrait pas être drôle!!)
6 commentaires:
tu rigles, bien sur que j'ai tout lu. Je me reconnais tellement dans tes propos que ca fait peur ... Les fans de dramas sont ils tous comme ça ? Je blague bien entendu cela n'a rien à voir. Mais je te comprend. Ce n'est pas forcemment un défaut , enfin si on le vit bien. Etre associable ... rire ! A bientôt !!!
Bon, je ne te connais pas c'est vrai mais je me suis dit que j'allais répondre parce que je me reconnais dans ce que tu écris.
Je suis associale mais ça se manifeste de façon étrange, je suis très difficile dans le choix de mes amis avec qui je suis naturelle, par contre je suis incapable d'etre sociable avec les autres. Du coup, il suffit (en cours ou en soirée par exemple) que je soit seule au milieu de gens que je ne connais pas/n'apprécie pas pour ne pas décrocher un mot, avoir l'air timide et déprimé alors que ce n'est meme pas le cas. Le pire, du coup, c'est que je ne donne pas franchement une bonne image de moi aux gens qui ne me connaissent pas et beaucoup de mes amis m'ont dit après coup que j'étais completement differente de ce que je laissai paraitre (comprendre: extravertie plus que timide par exemple mais ça, faut le savoir).
J'en rigole beaucoup mais ça m'ennuie quand meme, c'est quand meme plus sympa d'arriver à sympatiser avec tout le monde sans faire aucun effort. En soirée par exemple u_u"
Enfin bref, ça ne t'avance pas. (Au moins, tu sauras que je t'ai lue ^_^) Après je suppose que tout depend comment tu le vis
*Shach*
oh les courageuses qui lisent jusqu'au bout!
...
Vous n'avez rien d'autre à faire de vos journées, avouez-le XD
hihi
Bon, je ne sais pas si je dois être rassurée pour vous par le fait que vous vous reconnaissiez dans mes propos. Au moins je me sens moins seule dans mon asociabilité (c'est un peu contradictoire ^^; )
@Gégé : même si ce n'est pas les dramas qui sont la cause, en regarder reste un loisir marginal et déjà qu'avec mon amour des mangas je me distinguais sérieusement...
@Shach : le côté positif, c'est que tes amis passent outre ce caractère et ça fait une petite "sélection" ^^
Pour faire dans l'original:
Je me reconnais tellement aussi que oui, ça fait flipper. Notamment le passage "frangin problèmes collège VS gnyakou bonnes notes caractère effacé". Et aussi le "soirée trop de gens => mal àl'aise => alcool => regret de gourde" (quels résumés, n'est-ce pas).
Shach, je comprends bien aussi le "t'es pas comme tu le laisses paraître".
On va créer une asso si ça continue.
Minna, Gambatte !
Aller ca faisait un moment que j'etais pas intervenu ^^.
Au final je pense que ton cas n'est pas si isolé que ça. Enfin je pense que beaucoup de monde se reconnaitront dans un ou plusieurs des points que tu as cité.
Moi par exemple depuis tout petit dès que j'ai un probleme et bien je n'en parle pas, d'une je n'ai personne à qui en parler et de deux force est de constater que l'envie d'en parler s'est évaporée au fil des années. Mais le probleme avec l'interiorisation c'est qu'un jour paf tu craques sous differentes formes bref.
Pour le point numero 2 alors là je dirais que c'est parce que t'es une fille. (Hop se fait tapper par toute les lectrices >_<) et encore il y en a qui cherchent la petite bete 24/24. Mais bon pour un gars ce n'est pas si derangeant que cela d'écouter une fille (sisi je vous jure.)
Et sinon pour le nombre de personne je suis pareil je pense, enfin moi par contre je fais tout pour que l'on soit en petit commité quelque soit l'activité (ciné, resto etc...). Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, peut être l'impression d'être debordé ou de ne plus rien controler ou simplement un mal-être.
Pour les centres d'interet là c'est malheureux à dire mais déjà pour les anime on est pas si nombreux que ça, alors les dramas en plus. Enfin bon on est là nous heureusement mdr.
En conclusion rien de grave à signaler (docteur Uriel a encore frappé!) et puis hein c'est plus facile d'être sociable envers une personne qui t'approche avec un drama plutot qu'avec Sean Paul ^_-!
Je te connais meme pas, on ne vient meme pas du meme pays, et on n'a surement pas le meme age, mais... Mon dieu que je te ressmble dans tout ce que tu dis, j'adore etre avec les gens, tant que la conversation ne me concerne pas, je ne fais qu'hocher la tete, sourire, rire.
Je sens qu'aucun de mes amis mecomprennent, qu'aucuns me conaissent vraiment... Meme si j'ai le gout d'être toute seule pour manger le midi et écouter de la musique, ou la fin de semaine, j'ai aussi le gout de me retrouver seule. J'ai comme l'obligation de me tenir avec des gens, car je n'ai pas assez de courage de me promener seule, d'être seule devant tout le monde qui le sont pas. Je ne veux pas que les gens pensent: Mon dieu, elle est bizare, elle est toute seule.
Je l'avoue, je suis peureuse de l'opinion des gens, pourtant je devrais m'en foutre, mais je veux etre accepter.
Je sais que ce n'est pas claire, et que même si personne lit, ça ma fait du bien de l'écrire, maintenant je suis mieux. Merci.
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